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#39 – Ultra-cyclisme : « J’irai rouler chez vous » – Itw Axel Carion

Ultra cyclisme - Rencontre avec Axel Carion

🎙 Dans cet épisode, nous vous proposons de parler à nouveau d’ultra-cyclisme avec le Bikingman 🙃.
Ce n’est pas du triathlon mais les bornes en vélo 🚴‍♂️, le mental 👊 et l’endurance nécessaire ne peuvent être que bénéfique sur des triathlons longue distance. Et puis si vous suivez un peu nos aventures, vous vous êtes sûrement aperçus que nous nous sommes élancés sur celui du Portugal 🇵🇹 à deux reprises et plus récemment sur celui en Corse ! Notre histoire avec l’ultra-cyclisme a débuté pour ne pas s’ennuyer entre deux triathlons 😅.
Nous n’avons pu résister à l’opportunité d’échanger avec le créateur de cette course incroyable qu’est le Bikingman. Axel Carion est un véritable explorateur à vélo. Athlète impressionnant, il empile les records comme lors de sa traversée de l’Amérique du Sud en réalisant les 11 000 kms séparant Carthagène en Colombie 🇨🇴 d’Ushuaïa en Argentine 🇦🇷 en 50 jours seulement. Ou bien durant sa traversée de la Corse en bouclant les 592kms et 11 000m de dénivelés positifs ⛰ de la GT20 en 35 petites heures. 
Mais au-delà des chiffres et des records, Axel est une vraie bonne personne ou « buena persona » comme disent les sud américains. Quelqu’un de profondément humain, à la recherche permanente de ce contact avec les autres, celui qui sublime certains moments de vie. C’est quelqu’un d’inspirant qui apporte une vision singulière et rafraîchissante du sport, de l’effort, du rapport à la nature et de l’exploration du monde à travers l’aventure extrême à vélo… et la prise de risque qu’elle implique, dans nos sociétés modernes ultra-connectées et aseptisées. 
Bref, vous l’avez compris nous avons grandement apprécié nos échanges avec Axel aka le « Chaman Cycliste » comme certains l’appellent et nous sommes ravis à présent de vous les partager 🙌
Bonne écoute 🎧
Pour suivre Axel dans ses aventures c’est par ici👇

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#38 – Comment rouler en montagne sans y laisser sa peau

Grimper un col mythique du Tour de France? Le Cloub vous partage quelques conseils pour vous lancer

🎙 Dans cet épisode, nous avons choisi de faire un focus 🧐 sur la haute montagne. En dehors des cyclistes qui habitent a proximité des massifs montagneux, les cols sont plutôt des souvenirs du Tour de France 🚴‍♂️ que des réelles expériences d’ascension !
Rouler en haute montagne peut faire relativement peur 😱. Que ce soit au titre de l’effort physique que cela implique mais également concernant la matériel et la technique nécessaire pour assurer sa sécurité et ne pas trop souffrir. Et oui, une bonne part de souffrance sera inévitable !
C’était une grande inconnue pour nous jusqu’à l’été dernier et un séjour d’une semaine dans les Alpes 🏔, notamment pour le duathlon et le triathlon de l’Alpe d’Huez. Cette nouvelle aventure avait soulevée beaucoup de questions chez nous, alors vierge de toute ascension significative.
Nous avons souhaité à travers cet épisode partager avec vous quelques conseils appris au travers de notre expérience et péripéties. En espérant qu’ils vous soient utiles et, qui sait, vous donnent envie de vous attaquer aux KOMs 👑 des cols mythiques du Tour de France. Ou bien juste essayer à travers toute cette souffrance 😩, de prendre un peu plaisir 🙃
Bonne écoute
 
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#37 – Choisir ses pédales automatiques

Vous avez dit pédales automatiques ? on vous explique pourquoi et comment

🎙 Dans cet épisode, nous avons choisi de faire un focus 🧐 sur les pédales automatiques. Cela parait très spécifique 🤨 mais il y a des choses à dire ! 
Il est parfois difficile lorsque l’on commence le triathlon d’appréhender et d’assimiler les nombreuses informations autant théoriques que techniques 🤯. Il n’est pas rare pour chaque triathlète amateur (comme nous par exemple) qui ne vient pas forcément du vélo 🚴‍♀️, de craindre de rouler en pédales automatiques au début 😰. Ou bien tout simplement de ne pas comprendre leur fonctionnement 🤔, les différents modèles ou encore les techniques et pratiques d’utilisation 😖
Nous avons alors essayé dans cet intérieur cloub, de vous donner quelques conseils de bases et quelques clefs de compréhension pour commencer à rouler en pédales automatiques, choisir le type de modèle qui vous convient et en tirer profit au maximum pour gagner de précieux watts ⚡️ et quelques petites secondes ⏱ pour décapsuler la pinta fraîche 🍺 d’après course un peu plus tôt 🙏
Bonne écoute 🎧
Pour retrouver du matériel auquel on fait référence dans l’épisode, c’est par ici 👇
👉 Pédales Wahoo Speed Play
👉 Pédales
Look Kéo Blade Carbon
👉 Cales
Look Kéo Grip (anti-dérapant)
👉 Pédales capteur de puissance ⚡️
Favero Assiomia
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#36 – Traverser l’Amérique du Sud en vélo – Itw Ivan Bavard

🎙 Dans cet épisode, nous partons en Amérique du Sud pour paler vélo ou plus précisément ultra cyclisme. Au même titre que l’on peut trouver des efforts long en course à pied avec les ultra trail, il existe des efforts similaires en vélo. Ils peuvent aussi bien se réaliser soi-même comme Ivan ou dans le cadre d’une course organisée. 
Nous avons eu l’opportunité d’ailleurs d’interviewer Zoubir et notre cher Olivier dans le cadre de leur expérience au Bikingman Portugal. C’est cette fois-ci Ivan Bavard que nous avons eu le plaisir de recevoir à nouveau. Il nous partage son aventure de plusieurs milliers de kilomètres et de dénivelé positif à travers l’Amérique du Sud et ce en totale autonomie. 
Un récit comme une ode au voyage lent, à la découverte du monde et à l’introspection au travers de paysages à couper le souffle et de rencontres aussi inopinées qu’enrichissantes.
 
En espérant que cette histoire vous inspire et vous donne à vous aussi l’envie de partir à l’aventure ! 
Bonne écoute 🎧
Pour suivre Ivan et voir quelques photos illustrant son aventure c’est par ici👇

#35 – A la poursuite du record – Itw Thomas Ostré

Thomas Ostré du Rugby à la conquête de l'Enduroman

🎙 Dans cet épisode, nous sommes allés à la rencontre de Thomas Ostré.
Thomas est un triathlète amateur, d’un certain niveau pour ne pas dire d’un très bon niveau. Cet ancien rugbyman reconverti n’est pas en reste d’efforts 🥵 et de sacrifices 😫 afin de se mesurer à des épreuves toujours plus difficiles. 

Après avoir bouclé un grand nombre de triathlons L, XL ou même de l’extrême comme le Norseman, l’ambition de Thomas l’a poussé, et ce malgré un métier prenant, à se lancer un défi 💪hors norme, celui de l’Enduroman
Cet ultra-triathlon reliant 🇬🇧Londres à 🇫🇷Paris avec bien entendu la traversée de la manche à la nage en plat principal 😱.
Nous avions eu la chance d’interviewer Cyril Blanchard il y un an qui avait battu le record du monde 🥇pour un temps total de 59 heures et 56 minutes. Plus tard, c’est un autre français, Lionel Jourdan (coaché entre autre par Cyril Blanchard) qui passe sous les 49h 🤯
Nous sommes ravis de vous partager ce bon moment avec Thomas Ostré. Il nous raconte sa préparation entre vie professionnelle chargée et ses dizaines d’heures d’entraînements 🏋️‍♂️. En espérant le voir devenir très prochainement le futur détenteur du record sur Enduroman 🤞👊
Bonne écoute 🎧
Pour suivre Thomas dans son aventure hors du commun c’est par ici👇
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#34 – Dans les coulisses d’un club de triathlon – Itw Othmane Chouklati

Othmane Chouklati triathlète amateur et président de l'EPPG Triathlon

🎙 Dans cet épisode, nous avons eu le plaisir d’échanger avec Othmane Chouklati. Othmane multiplie les casquettes 🧢 : à la fois triathlète amateur, coach 🏋️‍♂️, président de club, et futur entrepreneur (en lien avec notre sport mais 🤫).
Il explique à travers son parcours parfois semé d’embûches, comment il en est arrivé à jongler avec toutes ces activités dans son quotidien jusqu’à devenir président de club !
C’était aussi l’occasion pour nous d’en apprendre plus sur la vie et la pratique du triathlon en club. Et plus particulièrement sur le club familial de l’EPPG Triathlon du Pré-Saint-Gervais.
Othmane nous explique comment s’organise l’entraînement, la logistique, la vie sociale au sein ce club à taille humaine, soutenu par des bénévoles passionnés ❤️.
Bonne écoute 🎧
Pour suivre Othmane et en savoir plus sur l’EPPG Triathlon c’est juste ici👇
 

#33 – Les aventuriers du Bikingman – Itw Zoubir Ait Abdallah

Récit Bikingman - comment aborder ces épreuves d'ultra-cycling

🎙 Dans cet épisode, nous vous amenons à la découverte d’une jeune épreuve « d’ultra-cycling » devenue incontournable et mythique en quelques éditions à peine : le Bikingman ! L’ultra-cycling, quésaco ?

🤨 En français, ce sont des épreuves de vélo 🚴‍♀️ durant lesquelles il faut généralement boucler beaucoup de bornes 🥵, avec beaucoup de D+ ⛰, en peu de temps, voir même le plus vite possible ⏱ similaire au « Race Accross France (RAF) » mais avec plusieurs éditions dans le monde ! C’est un peu comme du cyclotourisme sous stéroïdes 💉avec Mike Horn comme organisateur ! Enfin, ça dépend comment l’on souhaite aborder cette épreuve… 😏

Pour vous donner un avant goût de ce qu’est un Bikingman, rien de mieux que d’avoir notre cher Olivier derrière le micro 🎤 pour témoigner de son expérience au Bikingman Portugal. Nous avons également eu le plaisir d’accueillir un invité de marque, Zoubir Ait Abdallah, régional de l’étape avec déjà plusieurs Bikingman au compteur dont celui du Portugal où avec son binôme David, ils ont pu se frotter au duo du Cloub Olivier & Wilfried.

Une course hors-norme, deux équipes et deux façons de vivre l’épreuve, mais le même plaisir de se dépasser et de vivre une vraie aventure sportive !

Bonne écoute 🎧 

Les conseils du Cloub pour votre premier Triathlon

Vous voulez vous lancer dans votre premier triathlon ?
Pas de problème on vous explique tout !

L’idée vous trotte dans la tête depuis quelques temps vous voulez faire un triathlon. C’est sûrement à cause d’un.e pote, parce que vous faites déjà un des trois sports (souvent la course à pied) ou parce que vous écoutez le podcast et que ça vous a donné envie :). En tout cas vous voulez vous inscrire…

Vous êtes au bon endroit, le Cloub vous donne ses conseils pour réussir votre premier triathlon !

En complément, n’hésitez pas à écouter le podcast dédié au sujet, c’est par ici : #4 Premier Triathlon, les conseils du cloub pour survivre

Ok mais comment choisir son premier Triathlon ?

Vous avez l’envie, mais ce n’est pas toujours évident de choisir sa première course : il existe beaucoup de formats plus ou moins longs et avec plus ou moins de dénivelé (important à prendre en compte sur le vélo !). Enfin, on ne sait pas toujours comment s’entraîner sur les trois sports et encore moins quel volume d’entrainement est nécessaire pour finir un triathlon sans être complètement au bord de la rupture.

1. Choisir son épreuve en fonction de la durée d'effort

La première question qu’on se pose (et c’est normal), c’est « quelle distance choisir ? »

Il y a aujourd’hui beaucoup de formats différents proposés :

  • Le découverte « sprint » / « Format S » avec 750 de natation – 20km de vélo et 5km à pied.
  • Le plus courant, le triathlon olympique/ « Format M » ou on double les distances avec 1,5km de nage – 40km de vélo puis 10km de course à pied.
  • Les versions longues « Format L » / « Half Ironman » avec 1,9 en natation – 90 de vélo et on enchaîne avec un semi marathon.
  • Enfin le « graal », le « format XL » / Ironman où on double encore une fois les distances pour 3.8km de natation – 180km de vélo et un marathon au cas où il vous reste encore un peu d’énergie.   

Pour votre premier triathlon, un format S ou M est souvent la bonne solution, sauf si vous voulez faire comme Ivan (épisode #3), et commencer par un XL / Ironman 😉.

Ce sont des distances qui sont accessibles avec un minimum d’entraînement et vous permettront de tester la discipline. Compter autour des 1h30/2h pour le S et 3h pour le M. Il y a moins de risque de ne pas réussir à finir sur ces distances que sur des formats plus longs.

2. Choisir son triathlon en fonction du volume d'entrainement

Les volumes d’entraînement seront étroitement liés à la distance, je parle ici pour les amateurs car les pros s’entraînement en moyenne 30/35 h par semaine que ce soit pour du format olympique ou pour du format Ironman. 

 

Pour un tritahlon S/M si vous faites régulièrement du sport, il est possible de terminer la course avec un minimum d’une séance de chaque discipline par semaine (l’idéal étant 2 séances pour chaque).

Vous trouverez de nombreux plans d’entraînement en ligne mais voici le minimum requis pour vous donner une idée :

 

Pour un « format S » – 3h/semaine :

  • 1km de natation
  • 25km de vélo
  • 5/7 km de course à pied

Pour un « format M » – 4h/semaine : 

  • 2km de natation
  • 50km de vélo
  • 10/15 km de course à pied

Si vous voulez vous engager pour des formats plus long il faudra à minima deux séances par semaine et un volume horaire autour des 8/10h pour un L… 10/15h pour un XL. Notre conseil, allez y progressivement et commencez plutôt par des formats plus courts !

 

Une fois décidé il ne vous reste plus qu’à vous rendre sur le calendrier des triathlons de la FFTRI et choisir la course qui vous convient.

 

Et pour le matériel, ça se passe comment ?

Ca y est vous venez de vous inscrire pour votre premier Triathlon et vous commencez maintenant à vous poser la question du matériel… Alors voici quelques conseils.

Qui dit 3 sports dit aussi avalanche d’équipements, d’offres… Et potentiellement, explosion du budget !

 

Mais rassurez vous, même si le triathlon peut s’avérer coûteux (voir très coûteux…), il est possible de participer avec un budget serré et un minimum d’équipement. 

 

Voici un petit aperçu du minimum requis et je vous propose de commencer l’inventaire dans l’ordre des disciplines.

1. L'équipement natation :

Ici plusieurs options s’offrent à vous en fonction de l’endroit où vous nagerez : mer, lac, voir piscine dans certains cas.

La combinaison de natation : On parle ici d’une combinaison de type néoprène de moins de 3mm d’épaisseur celles de type surf sont interdites. C’est un choix qui vous est proposé, mais il faut savoir qu elle peut être obligatoire. La combinaison est imposée lorsque la température de l’eau est inférieure à 16°. A priori ça devrait aller sauf si votre triathlon se déroule en Bretagne ou si vous participez au Norseman comme Pierig dans l’épisode #1. Elle peut également être interdite (eau supérieure à 24) comme ça a été le cas en 2018 et 2019 à paris canicule oblige. 

 

Alors on nage avec ou sans ?

Nager avec la combinaison comporte plusieurs avantages notamment d’améliorer la flottaison et votre gainage/horizontalité. Elle vous préserve de l’eau trop froide et donc d’une dépense énergétique plus importante. Enfin elle offre un côté rassurant lorsque c’est votre première compétition en eau libre.

En revanche elle possède l’inconvénient d’être difficile à enfiler, surtout sans la bonne technique, et difficile (un peu moins) à enlever. Cela risque de vous faire perdre un peu de temps pendant la transition avec le vélo. Ce n’est pas très grave sur votre premier triathlon, mais le temps de transition sera important si vous voulez gagner des secondes faciles. Il est parfois possible de louer la combinaison, c’est souvent une bonne alternative pour tester une combi avant de l’acheter.

 

Le maillot de bain : logiquement on en possède tous un, surtout si vous souhaitez vous entraîner en piscine, peu de créneaux naturistes existent pour le moment.

L’autre alternative est la fameuse tri-fonction. C’est un vêtement technique que vous gardez sur les trois disciplines. Elle est composé d’une seule pièce avec un cuissard et peau de chamois pour faire la partie vélo tout en restant adaptée à la course à pied. C’est vraiment le plus simple pour gagner du temps pendant les transitions, tout en étant à l’aise sur chaque sport.

Si vous ne souhaitez pas investir dans la trifonction, vous pouvez mettre directement votre cuissard de vélo pour faire la natation. Vous gagnerez du temps sur la transition et il ne vous gênera pas pour la nage.

 

Les lunettes : elles ne sont obligatoires mais à part si vous nagez une brasse non coulée elles sont quand même indispensables. Celles que vous utilisez pour la piscine feront très bien l’affaire même si il existe des formats un peu plus grandes destinées à la nage en eau libre. 

 

Le bonnet de bain : idem vous en avez généralement un de dispo, le bonnet étant souvent obligatoire dans les piscines. Mais d’une manière générale un bonnet vous sera fourni par l’organisateur de la course (pour le côté marketing et éventuellement pour savoir dans quel sas de départ tu vas partir).

Le reste des équipements qui pourraient t’aider à flotter ou nager (de type pull boy, palmes, plaquettes, tuba, moteur…), sont bien sûr interdits !

Une fois sortie de l’eau commence le long chemin jusqu’à l air de transition. Long chemin parce qu’en général on a un peu la tête qui tourne quand on passe de la position horizontale à verticale et que le sang redescend (n’oubliez pas de bien battre des pieds sur les derniers mètres pour commencer à faire redescendre le sang).

 

Une fois sur la zone de transition tu enlèves (ou pas) ta combinaison en fonction du choix fait plus tôt 🙂 et c’est parti pour le vélo.

 

2. L'équipement vélo :

Il te faudra pour cette partie l’élément le plus important à savoir un vélo. C’est la partie potentiellement la plus coûteuse. Potentiellement car il est possible de faire son triathlon avec n’importe quel vélo un vtt, vélo de ville ou même un velib, mais le mieux reste quand même un vélo de course.

Il est possible de trouver un bon vieux vélo de course d’occasion avec les vitesses sur le cadre autour des 100€ sur le bon coin.

 

Pour ceux qui souhaitent un vélo un peu plus haut de gamme, il est possible de louer des vélos de course auprès de certains magasins. C’est une très bonne solution pour tester un vélo de course sans casser son PEL. 

Si vous voulez vraiment investir, les premiers vélos de course commencent à 400€ chez Décathlon jusqu’à plusieurs milliers d’euros pour des vélos tout carbone, aéro ou dédiés triathlon (vélo CLM « Contre La Montre »).

 

Un bidon : C’est vivement recommandé. Sur les courtes distances il n’y a pas de ravitaillement vélo. A partir du format L les organisateurs fournissent des ravitaillements en eau, mais il est préférable d’en avoir en partant sur le vélo pour boire quand vous le souhaitez. 

Le dossard : le dossard est obligatoire sur le vélo et doit être porté dans le dos (et devant pour la course à pied). Si tu as prévu de mettre un haut pour le vélo différent de celui de la course à pied, il faut penser à fixer en amont ton dossard dans le dos. Le mieux est d’acheter une ceinture porte dossard qui te permet de tourner ton dossard et de switcher simplement entre le vélo et la course à pied. Certains triathlons en donnent en cadeaux pour l’inscription. Dans tous les cas, ça ne coute pas grand chose (10 euros), autant investir pour éviter de se prendre la tête avec le dossard !

 

Le cycliste/Trifonction : si vous avez opté pour l’option trifonction, tout est sous contrôle, vous n’avez rien à faire.

Si vous avez choisi l’option cycliste il faudra ajouter un haut dédié vélo ou directement course à pied pour gagner du temps.

 

Un casque : Il est obligatoire sur les courses et doit être attaché même dans le parc à vélo. C’est une très bonne chose car les chutes arrivent régulièrement, surtout si le drafting est autorisé et que l’on peut rouler en peloton. Le casque est la seule protection du cycliste. 

 

Les chaussures : c’est encore une question de choix. Clairement les chaussures dites automatiques spécifiques au vélo sont intéressantes en terme de rendement. Votre pied est attaché à la pédale et toute l’énergie que vous utilisez (en poussant ou tirant) pourra être convertie dans le pédalage et donc dans le déplacement du vélo.

La seconde option est d’utiliser vos chaussures de running. Vous perdez en rendement car seule la poussée exercée sur la pédale sera utile. En revanche vous gagnerez du temps sur la transition T2 avec la course à pied. Sur un premier triathlon en format S ou M on vous conseille de commencer sans chaussures automatiques, ça vous enlevera le stress de tomber du vélo en restant attaché dessus 🙂

Sur de la plus longue distance par contre, le gain de la chaussure auto fera tout de suite la différence, quelques entrainements avec vous permettra rapidement de vous familiariser !

 

Lunettes : ce n’est pas qu’une question de style, à vélo un moucheron dans l’œil peut vite arriver, les lunettes ne sont pas obligatoires mais peuvent vous sauver la vue. Il y a de très bonne paires sur le marché pour 15/20€.

 

Les prolongateurs : ce sont deux barres en alu ou carbone en fonction du budget qui viennent se fixer sur le cintre. Elles vous permettent d’avoir une position plus allongée sur votre vélo, dite aéro. Ils ont un réel intérêt notamment pendant les longues lignes droites car cette position vous permet de diminuer votre résistance au vent. Ils vont également optimiser votre position sur la selle pour développer un maximum de puissance. Ils sont autorisés dans les courses en solo type L ou XL, mais peuvent être interdits lors des courses en peloton ou le drafting est autorisé (le fait de profiter de l’aspiration d’un autre cycliste, expression entendue régulièrement en formule 1) notamment pour des raisons de sécurité. En position sur les prolongateurs, vous n’avez pas les mains sur les freins et un ralentissement dans le peloton serait dangereux. Enfin les prolongateurs représentent également un danger en cas de chute pour les autres cyclistes de part leur forme longiligne un peu comme une lance. Seuls des prolongateurs plus courts et fermés/pontés sont autorisés lors des courses en peloton. )

3. L'équipement course à pied, pour finir en beauté :

Voici maintenant la dernière et ultime partie la course à pied. C’est elle qui nécessite le moins de matériel. 

 

Chaussures du running : en fonction de votre choix sur le vélo il vous faudra ou non changer de chaussures pour vos runnings. 

Ravitaillement : en fonction de la distance le ravitaillement en eau se pose. Il y a quoi qu’il arrive des ravitaillements, mais en fonction de la distance il peut être intéressant d’avoir son propre ravito. Sur un S ou la course fait 5km vous pouvez faire la course sans eau. Sur un M de 10 km les ravitaillements de la course peuvent suffire. Sur une plus longue distance vous pouvez préférer avoir votre propre ravitaillement pour boire régulièrement dès que vous en avez envie. Vous pouvez prendre soit une ceinture porte bidons soit un camelbak.

 

 La casquette : ce n’est pas un élément obligatoire mais c’est tout de même bien pratique en cas de forte chaleurs pour protéger la tête et vous garder au frais. Et avantage indéniable une bonne casquette du PPTC et vous aurez la classe :).

 

Ça y est vous avez tout le matériel et vous êtes prêt(e)s pour la course ? C est le jour J-1 jour de retrait des dossards, l’adrénaline commence à monter c’est bon signe.

Si vous avez suivi les conseils du Cloub votre premier triathlon devrait bien se passer :).

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