Dans cet épisode, nous vous amenons à la découverte d’une jeune épreuve « d’ultra-cycling » devenue incontournable et mythique en quelques éditions à peine : le Bikingman ! L’ultra-cycling, quésaco ?
En français, ce sont des épreuves de vélo
durant lesquelles il faut généralement boucler beaucoup de bornes
, avec beaucoup de D+
, en peu de temps, voir même le plus vite possible
similaire au « Race Accross France (RAF) » mais avec plusieurs éditions dans le monde ! C’est un peu comme du cyclotourisme sous stéroïdes
avec Mike Horn comme organisateur ! Enfin, ça dépend comment l’on souhaite aborder cette épreuve…
Pour vous donner un avant goût de ce qu’est un Bikingman, rien de mieux que d’avoir notre cher Olivier derrière le micro pour témoigner de son expérience au Bikingman Portugal. Nous avons également eu le plaisir d’accueillir un invité de marque, Zoubir Ait Abdallah, régional de l’étape avec déjà plusieurs Bikingman au compteur dont celui du Portugal où avec son binôme David, ils ont pu se frotter au duo du Cloub Olivier & Wilfried.
Une course hors-norme, deux équipes et deux façons de vivre l’épreuve, mais le même plaisir de se dépasser et de vivre une vraie aventure sportive !
Bonne écoute
L’idée vous trotte dans la tête depuis quelques temps vous voulez faire un triathlon. C’est sûrement à cause d’un.e pote, parce que vous faites déjà un des trois sports (souvent la course à pied) ou parce que vous écoutez le podcast et que ça vous a donné envie :). En tout cas vous voulez vous inscrire…
Vous êtes au bon endroit, le Cloub vous donne ses conseils pour réussir votre premier triathlon !
En complément, n’hésitez pas à écouter le podcast dédié au sujet, c’est par ici : #4 Premier Triathlon, les conseils du cloub pour survivre
Vous avez l’envie, mais ce n’est pas toujours évident de choisir sa première course : il existe beaucoup de formats plus ou moins longs et avec plus ou moins de dénivelé (important à prendre en compte sur le vélo !). Enfin, on ne sait pas toujours comment s’entraîner sur les trois sports et encore moins quel volume d’entrainement est nécessaire pour finir un triathlon sans être complètement au bord de la rupture.
La première question qu’on se pose (et c’est normal), c’est « quelle distance choisir ? »
Il y a aujourd’hui beaucoup de formats différents proposés :
Pour votre premier triathlon, un format S ou M est souvent la bonne solution, sauf si vous voulez faire comme Ivan (épisode #3), et commencer par un XL / Ironman 😉.
Ce sont des distances qui sont accessibles avec un minimum d’entraînement et vous permettront de tester la discipline. Compter autour des 1h30/2h pour le S et 3h pour le M. Il y a moins de risque de ne pas réussir à finir sur ces distances que sur des formats plus longs.
Les volumes d’entraînement seront étroitement liés à la distance, je parle ici pour les amateurs car les pros s’entraînement en moyenne 30/35 h par semaine que ce soit pour du format olympique ou pour du format Ironman.
Pour un tritahlon S/M si vous faites régulièrement du sport, il est possible de terminer la course avec un minimum d’une séance de chaque discipline par semaine (l’idéal étant 2 séances pour chaque).
Vous trouverez de nombreux plans d’entraînement en ligne mais voici le minimum requis pour vous donner une idée :
Pour un « format S » – 3h/semaine :
Pour un « format M » – 4h/semaine :
Si vous voulez vous engager pour des formats plus long il faudra à minima deux séances par semaine et un volume horaire autour des 8/10h pour un L… 10/15h pour un XL. Notre conseil, allez y progressivement et commencez plutôt par des formats plus courts !
Une fois décidé il ne vous reste plus qu’à vous rendre sur le calendrier des triathlons de la FFTRI et choisir la course qui vous convient.
Ca y est vous venez de vous inscrire pour votre premier Triathlon et vous commencez maintenant à vous poser la question du matériel… Alors voici quelques conseils.
Qui dit 3 sports dit aussi avalanche d’équipements, d’offres… Et potentiellement, explosion du budget !
Mais rassurez vous, même si le triathlon peut s’avérer coûteux (voir très coûteux…), il est possible de participer avec un budget serré et un minimum d’équipement.
Voici un petit aperçu du minimum requis et je vous propose de commencer l’inventaire dans l’ordre des disciplines.
Ici plusieurs options s’offrent à vous en fonction de l’endroit où vous nagerez : mer, lac, voir piscine dans certains cas.
Nager avec la combinaison comporte plusieurs avantages notamment d’améliorer la flottaison et votre gainage/horizontalité. Elle vous préserve de l’eau trop froide et donc d’une dépense énergétique plus importante. Enfin elle offre un côté rassurant lorsque c’est votre première compétition en eau libre.
En revanche elle possède l’inconvénient d’être difficile à enfiler, surtout sans la bonne technique, et difficile (un peu moins) à enlever. Cela risque de vous faire perdre un peu de temps pendant la transition avec le vélo. Ce n’est pas très grave sur votre premier triathlon, mais le temps de transition sera important si vous voulez gagner des secondes faciles. Il est parfois possible de louer la combinaison, c’est souvent une bonne alternative pour tester une combi avant de l’acheter.
Si vous ne souhaitez pas investir dans la trifonction, vous pouvez mettre directement votre cuissard de vélo pour faire la natation. Vous gagnerez du temps sur la transition et il ne vous gênera pas pour la nage.
Le reste des équipements qui pourraient t’aider à flotter ou nager (de type pull boy, palmes, plaquettes, tuba, moteur…), sont bien sûr interdits !
Une fois sortie de l’eau commence le long chemin jusqu’à l air de transition. Long chemin parce qu’en général on a un peu la tête qui tourne quand on passe de la position horizontale à verticale et que le sang redescend (n’oubliez pas de bien battre des pieds sur les derniers mètres pour commencer à faire redescendre le sang).
Une fois sur la zone de transition tu enlèves (ou pas) ta combinaison en fonction du choix fait plus tôt 🙂 et c’est parti pour le vélo.
Il te faudra pour cette partie l’élément le plus important à savoir un vélo. C’est la partie potentiellement la plus coûteuse. Potentiellement car il est possible de faire son triathlon avec n’importe quel vélo un vtt, vélo de ville ou même un velib, mais le mieux reste quand même un vélo de course.
Il est possible de trouver un bon vieux vélo de course d’occasion avec les vitesses sur le cadre autour des 100€ sur le bon coin.
Pour ceux qui souhaitent un vélo un peu plus haut de gamme, il est possible de louer des vélos de course auprès de certains magasins. C’est une très bonne solution pour tester un vélo de course sans casser son PEL.
Si vous voulez vraiment investir, les premiers vélos de course commencent à 400€ chez Décathlon jusqu’à plusieurs milliers d’euros pour des vélos tout carbone, aéro ou dédiés triathlon (vélo CLM « Contre La Montre »).
Si vous avez choisi l’option cycliste il faudra ajouter un haut dédié vélo ou directement course à pied pour gagner du temps.
La seconde option est d’utiliser vos chaussures de running. Vous perdez en rendement car seule la poussée exercée sur la pédale sera utile. En revanche vous gagnerez du temps sur la transition T2 avec la course à pied. Sur un premier triathlon en format S ou M on vous conseille de commencer sans chaussures automatiques, ça vous enlevera le stress de tomber du vélo en restant attaché dessus 🙂
Sur de la plus longue distance par contre, le gain de la chaussure auto fera tout de suite la différence, quelques entrainements avec vous permettra rapidement de vous familiariser !
Voici maintenant la dernière et ultime partie la course à pied. C’est elle qui nécessite le moins de matériel.
Chaussures du running : en fonction de votre choix sur le vélo il vous faudra ou non changer de chaussures pour vos runnings.
Ravitaillement : en fonction de la distance le ravitaillement en eau se pose. Il y a quoi qu’il arrive des ravitaillements, mais en fonction de la distance il peut être intéressant d’avoir son propre ravito. Sur un S ou la course fait 5km vous pouvez faire la course sans eau. Sur un M de 10 km les ravitaillements de la course peuvent suffire. Sur une plus longue distance vous pouvez préférer avoir votre propre ravitaillement pour boire régulièrement dès que vous en avez envie. Vous pouvez prendre soit une ceinture porte bidons soit un camelbak.
Ça y est vous avez tout le matériel et vous êtes prêt(e)s pour la course ? C est le jour J-1 jour de retrait des dossards, l’adrénaline commence à monter c’est bon signe.
Si vous avez suivi les conseils du Cloub votre premier triathlon devrait bien se passer :).