Pour compléter l’épisode du podcast dédié à Zwift (à écouter ICI), nous reprenons point par point les éléments à connaitre avant de se lancer dans l’application.
Vous hésitez encore ? Lisez jusqu’au bout et rejoignez le cloub dans des entrainements dédiés 🙂
Zwift, c’est une « appli qui fait de l’entrainement un jeu » d’après le site officiel de la marque.
C’est plutôt bien résumé, mais essayons de creuser un peu…
Que ce soit pendant les périodes hivernales, les jours ou l’on a peu de temps, ou par semaine de confinement, le sport en intérieur est une réelle solution pour rester actif et commencer ou continuer son programme d’entrainement.
Certes, mais le sport en extérieur à un atout majeur : le paysage change au grès des chemins que vous arpentez.
Toutes les personnes qui ont chez elles un équipement de type tapis de courses, vélo, ou qui se rendent en salle de sport pour pratiquer ces deux activités en intérieur le savent. Le temps peut être long si on ne s’occupe pas l’esprit.
Certains lisent (pas simple en courant ou à bonne allure en vélo), regardent des séries écoutent de la musique (ou de très bon podcast sur le Triathlon par exemple), mais rares sont ceux qui ne font rien d’autre que de pédaler ou courir.
D’autre part, ces dernières années, avec la prolifération des outils de suivi d’activités, nous avons eu de plus facilement accès à la collecte de données sur nos entrainements : rythme cardiaque, cadence, puissance… Et nous voyons nos performances généralement s’améliorer.
Avec ces collectes de data, un autre phénomène gagne du terrain. La « Game-ification » (gamification) : on partage ses sorties sur Strava, on se challenge entre amis afin de savoir qui va courir le plus vite, combien de temps par semaine nous avons passé à faire du sport, des groupes se créés sur les réseaux sociaux…
Bref, la façon dont on aborde le sport change !
Zwift c’est ça. Et c’est plus qu’un jeu.
Plusieurs points sont à prendre en compte pour pouvoir « Zwifter » : le premier, et bien c’est déjà de s’abonner à Zwift !
L’application coûte 15€ par mois, sans engagement. Vous trouverez assez facilement des offres avec le premier mois offert, notamment si vous achetez le matériel tout neuf qui va avec.
Pour s’inscrire c’est très simple :
Le deuxième point essentiel, c’est de vérifier que votre home trainer ou votre tapis de course sont « connectés » (ils peuvent également être appelés « Smart ») .
Il existe de nombreux modèles et quasiment toutes les marques proposent ce type d’appareil aujourd’hui (retrouvez l’article dédié aux Home Trainer ici).
Le point clé, c’est de vérifier que vous avez une connexion ANT+ ou Bluetooth (ou les deux). Si c’est le cas, vous êtes tout bon !
Autre point obligatoire : une connexion internet. Zwift n’est pas accessible en mode hors-ligne.
Vous pouvez alors lancer l’application sur votre ordinateur, votre tablette voire votre smartphone. Il est également possible de télécharger l’application Zwift directement sur une Apple TV, pour profiter du côté immersif de son écran de TV.
Lors du premier lancement, il sera nécessaire de connecter vos différents devices (ceintures cardio ou montres, capteur de puissance, de cadence, de vitesse… ou juste votre Home Trainer s’il traque tout nativement). La recherche est très simple et les éléments mémorisés pour la seconde connexion.
Enfin, voici quelques éléments non-obligatoires mais bien utiles :
Vous êtes en place ? C’est parti !
Avant de commencer à pédaler ou courir, il vous reste une ultime étape. Patience, vous y êtes presque !
Que faites-vous aujourd’hui ? Une sortie libre ? Un entrainement au hasard, ou alors vous commencez votre programme sur plusieurs semaines ? Une course d’entrée ?
Nous vous recommandons de commencer par un petit test de votre FTP, qui permettra à Zwift de calibrer vos entrainements futurs en fonction de votre capacité.
Cette étape n’est pas obligatoire, et si vous décidez de ne pas le faire, pas de panique, Zwift déduira des efforts fournis votre FTP automatiquement.
Vous retrouverez ces tests dans la section entrainement :
Sur le menu principal, vous avez donc plusieurs possibilités qui s’offrent à vous. Chaque jour 2 « mondes » sont à dispositions. Watopia est disponible quotidiennement et est un univers complètement virtuel ou le paysage change kilomètre après kilomètre. On passe du désert à la montagne, de la montagne à des petits villages, des villages au volcan.
Bien qu’imaginaire, ce monde recréé malgré tous des routes très connues, comme l’Alpe du Zwift, qui n’est ni plus ni moins que la retranscription dans Zwift de l’ascension de l’Alpe d’Huez et ses 21 lacets. L’inclinaison mètre par mètre y est identique.
New York, Londres, Insbruck, Richemond, Yorkshire sont eux disponibles en fonction des jours de la semaine, avec de la même façon une retranscription visuelle imaginaire, mais des parcours souvent parfaitement retranscris.
Vous pouvez naviguer simplement dans ces univers, tourner de virage en virage à l’aide de votre télécommande ou souris si le parcours ne vous plait pas, faire demi-tour si la pente devient trop raide…
Ou alors vous lancer dans l’un des nombreux entrainement ou programmes d’entrainement disponibles.
L’idée sera alors de respecter scrupuleusement les consignes de votre coach à chaque « sortie ». La puissance à fournir, la cadence varieront au fur et à mesure, permettant de travailler des spécifiques comme le cardio, le renforcement musculaire… Il existe des entrainements de tous les types, de toutes les durées et qui s’adapteront automatiquement à votre niveau, en fonction de votre FTP.
Il est également possible de venir compléter les entrainements disponibles avec vos propres sessions, en les chargeants simplement dans l’application !
Comme si tout cela ne suffisait pas, Zwift donne également la possibilité de faire toutes ces sorties en rejoignant ses amis :
Vous avez déjà participé à quelques entrainements et sorties libres. L’addiction prend !
Mais avez-vous remarqué cette petite barre grise qui se colore en orange plus vous faites de kilomètre, avec un chiffre sur la gauche ?
Il s’agit de votre niveau (level) dans Zwift. Plus vous roulez, plus votre niveau va augmenter, vous donnant accès à des kits pour personnaliser votre avatar et à de nouveaux vélos par exemple (que vous pourrez « acheter »), mais surtout qui va vous permettre de débloquer certaines parties des cartes et donc de nouveaux parcours.
L’Alpe du Zwift par exemple, n’est disponible qu’à partir du niveau 12. Une ascension comme ça, ca se mérite !
En cumulant des kilomètres vous allez aussi additionner des « drops », qui sont des crédits, vous donnant la possibilité d’optimiser ou de changer votre vélo, par un plus léger, un plus aéro, un vélo pour rouler sur les pistes…
Au-delà du côté toujours sympa de pouvoir personnaliser sa monture, il y a de réelles différences entre les vélos que vous choisirez :
Avez-vous également remarqué que Zwift vous indique quand vous êtes à 5,4,3,2,1…OK mètres de la personne qui vous précède ?
Quand vous suivez quelqu’un d’assez près, et comme dans le monde réel, vous pouvez bénéficier du phénomène d’aspiration. Ainsi vous limitez votre dépense d’énergie et gagnez de la vitesse.
Vous pouvez d’ailleurs, si à l’inverse quelqu’un vous suit depuis trop longtemps, via votre clavier ou votre souris, indiquer à cette personne de prendre le relais, par un geste du coude. A noter que si vous optez pour un vélo TT, vous ne bénéficierez pas du phénomène d’aspiration. Et oui, vous êtes sur les prolongateurs, comme lors d’une vraie épreuve, le drafting serait interdit !
Les équipes de Zwift ont prévu de nombreux moyens de vous garder motivé et de vous permettre de vous challenger, pour continuer à s’entrainer et bien plus.
Lorsque vous partez Zwifter en sortie libre par exemple, et pour vous inciter une nouvelle fois à vous dépasser, vous trouverez tout au long du parcours des « checkpoints », qui sont des segments spécifiques sur lesquels votre chrono est relevé à chaque passage.
« Fuego Flats », « Central Park Loop », « Volcano »…
Il en existe des dizaines sur le plat, mais aussi, à l’image des grands Tours cycliste avec des objectifs un peu différents.
Devenez le KOM (King of Mountain) ou le roi du Sprint !
A chaque ascension, votre temps est relevé entre le bas et le sommet de la côte.
Des sprints, à 0% sur généralement 500m sont indiqués en vert.
Si vous êtes le meilleur en piste, vous repartez avec un maillot vert, maillot à pois, ou le maillot correspondant au segment en question.
Vos records sont conservés sur 30 jours, vous permettant d’avoir en tête votre dernières performances à battre quand vous repasserez par là.
Mais entre nous… Une fois que nous avons passé des dizaines (centaines ?) d’heures sur notre vélo, à parcourir toutes les maps de Zwift… On ne se ferait pas une petite course pour se tester ?!
Et bien c’est évidemment également possible.
Des rassemblements sont organisés des dizaines de fois par jour, sur tous les types de parcours, et classés par catégories. Vous pourrez y accéder lorsque vous lancer l’application, au moment de choisir votre parcours sur le menu de droite, ou bien depuis l’application Zwift Companion, où l’intégralité des courses prévues est listée. Faites bien attention au type de parcours (D+ ?) ou au nombre de kilomètre à parcourir.
Essayez de respecter au mieux les catégories ! A étant pour les meilleurs, E pour les débutants. Rien ne vous empêche d’aller dans l’une ou l’autre des catégories, mais vous risquez simplement soit d’être décroché rapidement, soit de vous ennuyer.
Une fois l’heure du rendez-vous arrivé, il est conseillé de s’échauffer un peu. Vous n’avancerez évidemment pas, bloqué par une ligne virtuelle, mais cela vous évitera de partir froid. Car ça part fort !
Votre classement s’affiche sur la droite de l’écran. Vous avez également des informations importantes comme le nombre de kilomètre restant par exemple.
Sur ce mode, il faut faire preuve d’un peu de stratégie. Sauf si vous êtes vraiment meilleur que les autres, cela ne sert à rien de partir seul. Il vaut mieux, comme pour les courses cyclistes traditionnelles, avancer en peloton ou se choisir un groupe pour partir devant. Avec le phénomène d’aspiration, l’effort que vous devrez développer seul sera bien plus important que celui du peloton.
Encore plus en course que sur les sorties libres, l’utilisation des petits Boost (la bulle en haut à gauche de votre écran, avec un logo de casque, de camion, ou de tacos…) est essentiel, pour revenir sur un groupe ou lancer une attaque, ou le sprint final !
Au cas où vous n’auriez pas senti le côté passionné à cette application à la lecture de cette article, Zwift, c’est le feu.
Le côté immersif rend l’effort moins fatiguant. Le côté communautaire incite à rouler avec ses amis. Les statistiques détaillés permettent de suivre une progression, et les entrainements font leurs effets.
Si nous devions trouver un point négatif, cela serait peut-être le nombre de cartes et parcours différents proposés aujourd’hui. On retombe souvent sur les mêmes, mais c’est peut-être que l’on utilise trop l’application !
De nouvelles cartes sont proposées régulièrement et devrait corriger cela.
Enfin, l’Union Cycliste International a annoncé fin 2019, qu’un championnat du monde de cyclisme en ligne aura lieu sur Zwift.
Le créateur de Zwift a lui pour ambition de voir cette épreuve inscrite aux JO de 2024, à Paris.
Lorsque l’on prépare un triathlon, ou une épreuve cycliste, il est parfois compliqué de réaliser les sorties vélo nécessaires à sa progression et prévues dans son entraînement.
Météo pluvieuse ou froide, journée trop courte… Les sorties vélo sont généralement celles qui prennent le plus de temps dans le calendrier de préparation et il faut donc que tous les éléments soient réunis pour pouvoir s’imposer une préparation stricte…
Sauf si vous possédez un Home-Trainer !
Comme son nom l’indique, l’idée est de pouvoir vous permettre de vous entraîner depuis chez vous, sur votre vélo.
Quelle que soit la saison, vous pourrez ainsi vous préparer au mieux et optimiser vos performances sur cette discipline.
Au-delà du fait de pouvoir rester chez vous, le Home Trainer apporte de nombreux avantages.
Etant donné que vous n’aurez pas à faire face aux aléas de la circulation, vous serez déjà en parfaite sécurité, ce qui n’est pas rien !
De plus, vous avez la main pour régler l’intensité de votre effort en fonction de votre programme d’entraînement ou de vos envies, sans avoir à adapter votre parcours à votre séance ou votre séance à votre parcours.
Il est donc beaucoup plus simple de pouvoir effectuer des entraînements spécifiques, à base de vélocité, de force, et de travailler sur toutes les zones d’effort nécessaire à votre progression.
Les « sorties » sur Home Trainer peuvent donc être très complémentaires des sorties traditionnelles, que vous pourrez utiliser comme vos « sorties longues » de la semaine.
En effet, il est généralement recommandé que les séances sur Home Trainer soient assez courtes, et ce pour plusieurs raisons :
Le Home Trainer, vous l’avez compris, est un super allié du cycliste. Mais il existe de nombreux type de Home Trainer différent, dont les prix et les capacités peuvent également très largement varier.
Alors comment choisir votre Home Trainer ? Tout dépendra de l’utilisation et de comment vous souhaitez vous en servir bien sûr, mais voici un petit tour d’horizon des catégories existantes.
Il s’agit du système le plus « simple » en termes de technique, mais pas forcément le plus simple à appréhender.
Il s’agit ici simplement de venir positionner votre vélo sur des rouleaux, sous votre roue avant et arrière.
Ainsi lorsque vous pédalerez, vos roues entraineront les rouleaux, vous permettant littéralement de faire du vélo sur place.
Votre cadre n’étant pas maintenu, cela nécessite une certaine prise en main pour ne pas basculer, et une certaine concentration tout au long de votre séance également.
Cela étant, les rouleaux sont très résistants et souvent disponibles à un prix très abordable, pouvant vous permettre (si vous ne souhaitez pas investir énormément), de quand même pouvoir profiter de votre vélo en intérieur !
Cette fois, votre vélo est bien maintenu par un support, et votre roue arrière vient rentrer en contact avec une résistance, permettant de régler l’intensité de l’effort, au-delà du simple changement de vitesse depuis votre guidon.
Deux sous catégories existent :
Il s’agit là de la catégorie qui semble s’imposer depuis quelques années, et qui reproduit la sensation de rouler la plus proche de la réalité (fluidité, stabilité…). Le niveau sonore ainsi que les vibrations générées, point important pour une utilisation en intérieur, sont aussi plus limitées ici.
L’installation est bien différente des deux premiers types de Home Trainer puisqu’ici, vous devez retirer votre roue arrière, pour poser la chaine sur la cassette qui est fixée au Home Trainer (il est souvent nécessaire de prévoir son achat en plus de votre équipement) et de positionner votre cadre directement posé via une attache rapide, une nouvelle fois directement sur le Home Trainer.
A nouveau, il existe deux sous-catégories :
Les appareils de cette seconde sous-catégorie permettent parfois d’atteindre des simulations de pente jusqu’à 25% pour les appareils haut de gamme et une résistance entre 1500 et 2500w entre les modèles.
Ils sont également équipés de capteurs de puissance intégré, permettant de suivre sa progression et de réaliser des entraînements plus précis.
Enfin, certains modèles de dernières générations, comme le TACX Neo Smart T2800, promettent également de reproduire les vibrations en fonction du revêtement sur lequel vous vous trouvez dans Zwift par exemple, un peu comme peut le faire une manette de console de jeux.
Quel que soit le type de Home Trainer vers lequel vous vous dirigez, vérifiez bien la « connectivité » de ces appareils si vous souhaitez pouvoir consulter vos performances sur vos applications de suivi ou bien profiter des applications de simulation.
Une connexion Bluetooth ou ANT+ sera alors nécessaire.
Vous pouvez bien évidemment ajouter vos accessoires, comme des capteurs de puissance et de cadence si votre Trainer n’en propose pas nativement.
Il n’y a pas de mauvais choix à part le non-choix ! Plusieurs points à garder en tête pour se décider :