Pour compléter l’épisode du podcast dédié à Zwift (à écouter ICI), nous reprenons point par point les éléments à connaitre avant de se lancer dans l’application.
Vous hésitez encore ? Lisez jusqu’au bout et rejoignez le cloub dans des entrainements dédiés 🙂
Zwift, c’est une « appli qui fait de l’entrainement un jeu » d’après le site officiel de la marque.
C’est plutôt bien résumé, mais essayons de creuser un peu…
Que ce soit pendant les périodes hivernales, les jours ou l’on a peu de temps, ou par semaine de confinement, le sport en intérieur est une réelle solution pour rester actif et commencer ou continuer son programme d’entrainement.
Certes, mais le sport en extérieur à un atout majeur : le paysage change au grès des chemins que vous arpentez.
Toutes les personnes qui ont chez elles un équipement de type tapis de courses, vélo, ou qui se rendent en salle de sport pour pratiquer ces deux activités en intérieur le savent. Le temps peut être long si on ne s’occupe pas l’esprit.
Certains lisent (pas simple en courant ou à bonne allure en vélo), regardent des séries écoutent de la musique (ou de très bon podcast sur le Triathlon par exemple), mais rares sont ceux qui ne font rien d’autre que de pédaler ou courir.
D’autre part, ces dernières années, avec la prolifération des outils de suivi d’activités, nous avons eu de plus facilement accès à la collecte de données sur nos entrainements : rythme cardiaque, cadence, puissance… Et nous voyons nos performances généralement s’améliorer.
Avec ces collectes de data, un autre phénomène gagne du terrain. La « Game-ification » (gamification) : on partage ses sorties sur Strava, on se challenge entre amis afin de savoir qui va courir le plus vite, combien de temps par semaine nous avons passé à faire du sport, des groupes se créés sur les réseaux sociaux…
Bref, la façon dont on aborde le sport change !
Zwift c’est ça. Et c’est plus qu’un jeu.
Plusieurs points sont à prendre en compte pour pouvoir « Zwifter » : le premier, et bien c’est déjà de s’abonner à Zwift !
L’application coûte 15€ par mois, sans engagement. Vous trouverez assez facilement des offres avec le premier mois offert, notamment si vous achetez le matériel tout neuf qui va avec.
Pour s’inscrire c’est très simple :
Le deuxième point essentiel, c’est de vérifier que votre home trainer ou votre tapis de course sont « connectés » (ils peuvent également être appelés « Smart ») .
Il existe de nombreux modèles et quasiment toutes les marques proposent ce type d’appareil aujourd’hui (retrouvez l’article dédié aux Home Trainer ici).
Le point clé, c’est de vérifier que vous avez une connexion ANT+ ou Bluetooth (ou les deux). Si c’est le cas, vous êtes tout bon !
Autre point obligatoire : une connexion internet. Zwift n’est pas accessible en mode hors-ligne.
Vous pouvez alors lancer l’application sur votre ordinateur, votre tablette voire votre smartphone. Il est également possible de télécharger l’application Zwift directement sur une Apple TV, pour profiter du côté immersif de son écran de TV.
Lors du premier lancement, il sera nécessaire de connecter vos différents devices (ceintures cardio ou montres, capteur de puissance, de cadence, de vitesse… ou juste votre Home Trainer s’il traque tout nativement). La recherche est très simple et les éléments mémorisés pour la seconde connexion.
Enfin, voici quelques éléments non-obligatoires mais bien utiles :
Vous êtes en place ? C’est parti !
Avant de commencer à pédaler ou courir, il vous reste une ultime étape. Patience, vous y êtes presque !
Que faites-vous aujourd’hui ? Une sortie libre ? Un entrainement au hasard, ou alors vous commencez votre programme sur plusieurs semaines ? Une course d’entrée ?
Nous vous recommandons de commencer par un petit test de votre FTP, qui permettra à Zwift de calibrer vos entrainements futurs en fonction de votre capacité.
Cette étape n’est pas obligatoire, et si vous décidez de ne pas le faire, pas de panique, Zwift déduira des efforts fournis votre FTP automatiquement.
Vous retrouverez ces tests dans la section entrainement :
Sur le menu principal, vous avez donc plusieurs possibilités qui s’offrent à vous. Chaque jour 2 « mondes » sont à dispositions. Watopia est disponible quotidiennement et est un univers complètement virtuel ou le paysage change kilomètre après kilomètre. On passe du désert à la montagne, de la montagne à des petits villages, des villages au volcan.
Bien qu’imaginaire, ce monde recréé malgré tous des routes très connues, comme l’Alpe du Zwift, qui n’est ni plus ni moins que la retranscription dans Zwift de l’ascension de l’Alpe d’Huez et ses 21 lacets. L’inclinaison mètre par mètre y est identique.
New York, Londres, Insbruck, Richemond, Yorkshire sont eux disponibles en fonction des jours de la semaine, avec de la même façon une retranscription visuelle imaginaire, mais des parcours souvent parfaitement retranscris.
Vous pouvez naviguer simplement dans ces univers, tourner de virage en virage à l’aide de votre télécommande ou souris si le parcours ne vous plait pas, faire demi-tour si la pente devient trop raide…
Ou alors vous lancer dans l’un des nombreux entrainement ou programmes d’entrainement disponibles.
L’idée sera alors de respecter scrupuleusement les consignes de votre coach à chaque « sortie ». La puissance à fournir, la cadence varieront au fur et à mesure, permettant de travailler des spécifiques comme le cardio, le renforcement musculaire… Il existe des entrainements de tous les types, de toutes les durées et qui s’adapteront automatiquement à votre niveau, en fonction de votre FTP.
Il est également possible de venir compléter les entrainements disponibles avec vos propres sessions, en les chargeants simplement dans l’application !
Comme si tout cela ne suffisait pas, Zwift donne également la possibilité de faire toutes ces sorties en rejoignant ses amis :
Vous avez déjà participé à quelques entrainements et sorties libres. L’addiction prend !
Mais avez-vous remarqué cette petite barre grise qui se colore en orange plus vous faites de kilomètre, avec un chiffre sur la gauche ?
Il s’agit de votre niveau (level) dans Zwift. Plus vous roulez, plus votre niveau va augmenter, vous donnant accès à des kits pour personnaliser votre avatar et à de nouveaux vélos par exemple (que vous pourrez « acheter »), mais surtout qui va vous permettre de débloquer certaines parties des cartes et donc de nouveaux parcours.
L’Alpe du Zwift par exemple, n’est disponible qu’à partir du niveau 12. Une ascension comme ça, ca se mérite !
En cumulant des kilomètres vous allez aussi additionner des « drops », qui sont des crédits, vous donnant la possibilité d’optimiser ou de changer votre vélo, par un plus léger, un plus aéro, un vélo pour rouler sur les pistes…
Au-delà du côté toujours sympa de pouvoir personnaliser sa monture, il y a de réelles différences entre les vélos que vous choisirez :
Avez-vous également remarqué que Zwift vous indique quand vous êtes à 5,4,3,2,1…OK mètres de la personne qui vous précède ?
Quand vous suivez quelqu’un d’assez près, et comme dans le monde réel, vous pouvez bénéficier du phénomène d’aspiration. Ainsi vous limitez votre dépense d’énergie et gagnez de la vitesse.
Vous pouvez d’ailleurs, si à l’inverse quelqu’un vous suit depuis trop longtemps, via votre clavier ou votre souris, indiquer à cette personne de prendre le relais, par un geste du coude. A noter que si vous optez pour un vélo TT, vous ne bénéficierez pas du phénomène d’aspiration. Et oui, vous êtes sur les prolongateurs, comme lors d’une vraie épreuve, le drafting serait interdit !
Les équipes de Zwift ont prévu de nombreux moyens de vous garder motivé et de vous permettre de vous challenger, pour continuer à s’entrainer et bien plus.
Lorsque vous partez Zwifter en sortie libre par exemple, et pour vous inciter une nouvelle fois à vous dépasser, vous trouverez tout au long du parcours des « checkpoints », qui sont des segments spécifiques sur lesquels votre chrono est relevé à chaque passage.
« Fuego Flats », « Central Park Loop », « Volcano »…
Il en existe des dizaines sur le plat, mais aussi, à l’image des grands Tours cycliste avec des objectifs un peu différents.
Devenez le KOM (King of Mountain) ou le roi du Sprint !
A chaque ascension, votre temps est relevé entre le bas et le sommet de la côte.
Des sprints, à 0% sur généralement 500m sont indiqués en vert.
Si vous êtes le meilleur en piste, vous repartez avec un maillot vert, maillot à pois, ou le maillot correspondant au segment en question.
Vos records sont conservés sur 30 jours, vous permettant d’avoir en tête votre dernières performances à battre quand vous repasserez par là.
Mais entre nous… Une fois que nous avons passé des dizaines (centaines ?) d’heures sur notre vélo, à parcourir toutes les maps de Zwift… On ne se ferait pas une petite course pour se tester ?!
Et bien c’est évidemment également possible.
Des rassemblements sont organisés des dizaines de fois par jour, sur tous les types de parcours, et classés par catégories. Vous pourrez y accéder lorsque vous lancer l’application, au moment de choisir votre parcours sur le menu de droite, ou bien depuis l’application Zwift Companion, où l’intégralité des courses prévues est listée. Faites bien attention au type de parcours (D+ ?) ou au nombre de kilomètre à parcourir.
Essayez de respecter au mieux les catégories ! A étant pour les meilleurs, E pour les débutants. Rien ne vous empêche d’aller dans l’une ou l’autre des catégories, mais vous risquez simplement soit d’être décroché rapidement, soit de vous ennuyer.
Une fois l’heure du rendez-vous arrivé, il est conseillé de s’échauffer un peu. Vous n’avancerez évidemment pas, bloqué par une ligne virtuelle, mais cela vous évitera de partir froid. Car ça part fort !
Votre classement s’affiche sur la droite de l’écran. Vous avez également des informations importantes comme le nombre de kilomètre restant par exemple.
Sur ce mode, il faut faire preuve d’un peu de stratégie. Sauf si vous êtes vraiment meilleur que les autres, cela ne sert à rien de partir seul. Il vaut mieux, comme pour les courses cyclistes traditionnelles, avancer en peloton ou se choisir un groupe pour partir devant. Avec le phénomène d’aspiration, l’effort que vous devrez développer seul sera bien plus important que celui du peloton.
Encore plus en course que sur les sorties libres, l’utilisation des petits Boost (la bulle en haut à gauche de votre écran, avec un logo de casque, de camion, ou de tacos…) est essentiel, pour revenir sur un groupe ou lancer une attaque, ou le sprint final !
Au cas où vous n’auriez pas senti le côté passionné à cette application à la lecture de cette article, Zwift, c’est le feu.
Le côté immersif rend l’effort moins fatiguant. Le côté communautaire incite à rouler avec ses amis. Les statistiques détaillés permettent de suivre une progression, et les entrainements font leurs effets.
Si nous devions trouver un point négatif, cela serait peut-être le nombre de cartes et parcours différents proposés aujourd’hui. On retombe souvent sur les mêmes, mais c’est peut-être que l’on utilise trop l’application !
De nouvelles cartes sont proposées régulièrement et devrait corriger cela.
Enfin, l’Union Cycliste International a annoncé fin 2019, qu’un championnat du monde de cyclisme en ligne aura lieu sur Zwift.
Le créateur de Zwift a lui pour ambition de voir cette épreuve inscrite aux JO de 2024, à Paris.
Lorsque l’on prépare un triathlon, ou une épreuve cycliste, il est parfois compliqué de réaliser les sorties vélo nécessaires à sa progression et prévues dans son entraînement.
Météo pluvieuse ou froide, journée trop courte… Les sorties vélo sont généralement celles qui prennent le plus de temps dans le calendrier de préparation et il faut donc que tous les éléments soient réunis pour pouvoir s’imposer une préparation stricte…
Sauf si vous possédez un Home-Trainer !
Comme son nom l’indique, l’idée est de pouvoir vous permettre de vous entraîner depuis chez vous, sur votre vélo.
Quelle que soit la saison, vous pourrez ainsi vous préparer au mieux et optimiser vos performances sur cette discipline.
Au-delà du fait de pouvoir rester chez vous, le Home Trainer apporte de nombreux avantages.
Etant donné que vous n’aurez pas à faire face aux aléas de la circulation, vous serez déjà en parfaite sécurité, ce qui n’est pas rien !
De plus, vous avez la main pour régler l’intensité de votre effort en fonction de votre programme d’entraînement ou de vos envies, sans avoir à adapter votre parcours à votre séance ou votre séance à votre parcours.
Il est donc beaucoup plus simple de pouvoir effectuer des entraînements spécifiques, à base de vélocité, de force, et de travailler sur toutes les zones d’effort nécessaire à votre progression.
Les « sorties » sur Home Trainer peuvent donc être très complémentaires des sorties traditionnelles, que vous pourrez utiliser comme vos « sorties longues » de la semaine.
En effet, il est généralement recommandé que les séances sur Home Trainer soient assez courtes, et ce pour plusieurs raisons :
Le Home Trainer, vous l’avez compris, est un super allié du cycliste. Mais il existe de nombreux type de Home Trainer différent, dont les prix et les capacités peuvent également très largement varier.
Alors comment choisir votre Home Trainer ? Tout dépendra de l’utilisation et de comment vous souhaitez vous en servir bien sûr, mais voici un petit tour d’horizon des catégories existantes.
Il s’agit du système le plus « simple » en termes de technique, mais pas forcément le plus simple à appréhender.
Il s’agit ici simplement de venir positionner votre vélo sur des rouleaux, sous votre roue avant et arrière.
Ainsi lorsque vous pédalerez, vos roues entraineront les rouleaux, vous permettant littéralement de faire du vélo sur place.
Votre cadre n’étant pas maintenu, cela nécessite une certaine prise en main pour ne pas basculer, et une certaine concentration tout au long de votre séance également.
Cela étant, les rouleaux sont très résistants et souvent disponibles à un prix très abordable, pouvant vous permettre (si vous ne souhaitez pas investir énormément), de quand même pouvoir profiter de votre vélo en intérieur !
Cette fois, votre vélo est bien maintenu par un support, et votre roue arrière vient rentrer en contact avec une résistance, permettant de régler l’intensité de l’effort, au-delà du simple changement de vitesse depuis votre guidon.
Deux sous catégories existent :
Il s’agit là de la catégorie qui semble s’imposer depuis quelques années, et qui reproduit la sensation de rouler la plus proche de la réalité (fluidité, stabilité…). Le niveau sonore ainsi que les vibrations générées, point important pour une utilisation en intérieur, sont aussi plus limitées ici.
L’installation est bien différente des deux premiers types de Home Trainer puisqu’ici, vous devez retirer votre roue arrière, pour poser la chaine sur la cassette qui est fixée au Home Trainer (il est souvent nécessaire de prévoir son achat en plus de votre équipement) et de positionner votre cadre directement posé via une attache rapide, une nouvelle fois directement sur le Home Trainer.
A nouveau, il existe deux sous-catégories :
Les appareils de cette seconde sous-catégorie permettent parfois d’atteindre des simulations de pente jusqu’à 25% pour les appareils haut de gamme et une résistance entre 1500 et 2500w entre les modèles.
Ils sont également équipés de capteurs de puissance intégré, permettant de suivre sa progression et de réaliser des entraînements plus précis.
Enfin, certains modèles de dernières générations, comme le TACX Neo Smart T2800, promettent également de reproduire les vibrations en fonction du revêtement sur lequel vous vous trouvez dans Zwift par exemple, un peu comme peut le faire une manette de console de jeux.
Quel que soit le type de Home Trainer vers lequel vous vous dirigez, vérifiez bien la « connectivité » de ces appareils si vous souhaitez pouvoir consulter vos performances sur vos applications de suivi ou bien profiter des applications de simulation.
Une connexion Bluetooth ou ANT+ sera alors nécessaire.
Vous pouvez bien évidemment ajouter vos accessoires, comme des capteurs de puissance et de cadence si votre Trainer n’en propose pas nativement.
Il n’y a pas de mauvais choix à part le non-choix ! Plusieurs points à garder en tête pour se décider :
L’idée vous trotte dans la tête depuis quelques temps vous voulez faire un triathlon. C’est sûrement à cause d’un.e pote, parce que vous faites déjà un des trois sports (souvent la course à pied) ou parce que vous écoutez le podcast et que ça vous a donné envie :). En tout cas vous voulez vous inscrire…
Vous êtes au bon endroit, le Cloub vous donne ses conseils pour réussir votre premier triathlon !
En complément, n’hésitez pas à écouter le podcast dédié au sujet, c’est par ici : #4 Premier Triathlon, les conseils du cloub pour survivre
Vous avez l’envie, mais ce n’est pas toujours évident de choisir sa première course : il existe beaucoup de formats plus ou moins longs et avec plus ou moins de dénivelé (important à prendre en compte sur le vélo !). Enfin, on ne sait pas toujours comment s’entraîner sur les trois sports et encore moins quel volume d’entrainement est nécessaire pour finir un triathlon sans être complètement au bord de la rupture.
La première question qu’on se pose (et c’est normal), c’est « quelle distance choisir ? »
Il y a aujourd’hui beaucoup de formats différents proposés :
Pour votre premier triathlon, un format S ou M est souvent la bonne solution, sauf si vous voulez faire comme Ivan (épisode #3), et commencer par un XL / Ironman 😉.
Ce sont des distances qui sont accessibles avec un minimum d’entraînement et vous permettront de tester la discipline. Compter autour des 1h30/2h pour le S et 3h pour le M. Il y a moins de risque de ne pas réussir à finir sur ces distances que sur des formats plus longs.
Les volumes d’entraînement seront étroitement liés à la distance, je parle ici pour les amateurs car les pros s’entraînement en moyenne 30/35 h par semaine que ce soit pour du format olympique ou pour du format Ironman.
Pour un tritahlon S/M si vous faites régulièrement du sport, il est possible de terminer la course avec un minimum d’une séance de chaque discipline par semaine (l’idéal étant 2 séances pour chaque).
Vous trouverez de nombreux plans d’entraînement en ligne mais voici le minimum requis pour vous donner une idée :
Pour un « format S » – 3h/semaine :
Pour un « format M » – 4h/semaine :
Si vous voulez vous engager pour des formats plus long il faudra à minima deux séances par semaine et un volume horaire autour des 8/10h pour un L… 10/15h pour un XL. Notre conseil, allez y progressivement et commencez plutôt par des formats plus courts !
Une fois décidé il ne vous reste plus qu’à vous rendre sur le calendrier des triathlons de la FFTRI et choisir la course qui vous convient.
Ca y est vous venez de vous inscrire pour votre premier Triathlon et vous commencez maintenant à vous poser la question du matériel… Alors voici quelques conseils.
Qui dit 3 sports dit aussi avalanche d’équipements, d’offres… Et potentiellement, explosion du budget !
Mais rassurez vous, même si le triathlon peut s’avérer coûteux (voir très coûteux…), il est possible de participer avec un budget serré et un minimum d’équipement.
Voici un petit aperçu du minimum requis et je vous propose de commencer l’inventaire dans l’ordre des disciplines.
Ici plusieurs options s’offrent à vous en fonction de l’endroit où vous nagerez : mer, lac, voir piscine dans certains cas.
Nager avec la combinaison comporte plusieurs avantages notamment d’améliorer la flottaison et votre gainage/horizontalité. Elle vous préserve de l’eau trop froide et donc d’une dépense énergétique plus importante. Enfin elle offre un côté rassurant lorsque c’est votre première compétition en eau libre.
En revanche elle possède l’inconvénient d’être difficile à enfiler, surtout sans la bonne technique, et difficile (un peu moins) à enlever. Cela risque de vous faire perdre un peu de temps pendant la transition avec le vélo. Ce n’est pas très grave sur votre premier triathlon, mais le temps de transition sera important si vous voulez gagner des secondes faciles. Il est parfois possible de louer la combinaison, c’est souvent une bonne alternative pour tester une combi avant de l’acheter.
Si vous ne souhaitez pas investir dans la trifonction, vous pouvez mettre directement votre cuissard de vélo pour faire la natation. Vous gagnerez du temps sur la transition et il ne vous gênera pas pour la nage.
Le reste des équipements qui pourraient t’aider à flotter ou nager (de type pull boy, palmes, plaquettes, tuba, moteur…), sont bien sûr interdits !
Une fois sortie de l’eau commence le long chemin jusqu’à l air de transition. Long chemin parce qu’en général on a un peu la tête qui tourne quand on passe de la position horizontale à verticale et que le sang redescend (n’oubliez pas de bien battre des pieds sur les derniers mètres pour commencer à faire redescendre le sang).
Une fois sur la zone de transition tu enlèves (ou pas) ta combinaison en fonction du choix fait plus tôt 🙂 et c’est parti pour le vélo.
Il te faudra pour cette partie l’élément le plus important à savoir un vélo. C’est la partie potentiellement la plus coûteuse. Potentiellement car il est possible de faire son triathlon avec n’importe quel vélo un vtt, vélo de ville ou même un velib, mais le mieux reste quand même un vélo de course.
Il est possible de trouver un bon vieux vélo de course d’occasion avec les vitesses sur le cadre autour des 100€ sur le bon coin.
Pour ceux qui souhaitent un vélo un peu plus haut de gamme, il est possible de louer des vélos de course auprès de certains magasins. C’est une très bonne solution pour tester un vélo de course sans casser son PEL.
Si vous voulez vraiment investir, les premiers vélos de course commencent à 400€ chez Décathlon jusqu’à plusieurs milliers d’euros pour des vélos tout carbone, aéro ou dédiés triathlon (vélo CLM « Contre La Montre »).
Si vous avez choisi l’option cycliste il faudra ajouter un haut dédié vélo ou directement course à pied pour gagner du temps.
La seconde option est d’utiliser vos chaussures de running. Vous perdez en rendement car seule la poussée exercée sur la pédale sera utile. En revanche vous gagnerez du temps sur la transition T2 avec la course à pied. Sur un premier triathlon en format S ou M on vous conseille de commencer sans chaussures automatiques, ça vous enlevera le stress de tomber du vélo en restant attaché dessus 🙂
Sur de la plus longue distance par contre, le gain de la chaussure auto fera tout de suite la différence, quelques entrainements avec vous permettra rapidement de vous familiariser !
Voici maintenant la dernière et ultime partie la course à pied. C’est elle qui nécessite le moins de matériel.
Chaussures du running : en fonction de votre choix sur le vélo il vous faudra ou non changer de chaussures pour vos runnings.
Ravitaillement : en fonction de la distance le ravitaillement en eau se pose. Il y a quoi qu’il arrive des ravitaillements, mais en fonction de la distance il peut être intéressant d’avoir son propre ravito. Sur un S ou la course fait 5km vous pouvez faire la course sans eau. Sur un M de 10 km les ravitaillements de la course peuvent suffire. Sur une plus longue distance vous pouvez préférer avoir votre propre ravitaillement pour boire régulièrement dès que vous en avez envie. Vous pouvez prendre soit une ceinture porte bidons soit un camelbak.
Ça y est vous avez tout le matériel et vous êtes prêt(e)s pour la course ? C est le jour J-1 jour de retrait des dossards, l’adrénaline commence à monter c’est bon signe.
Si vous avez suivi les conseils du Cloub votre premier triathlon devrait bien se passer :).
Une étude posturale consiste « tout simplement » à chercher LA position la plus ergonomique possible sur son vélo !
Vous me direz, mais pourquoi faire ? Il suffit de monter sa selle et c’est parti non ?
Et bien, pas tout à fait… En tout cas ce n’est pas si simple que ça !
Le vélo est reconnu pour être un sport peu traumatique pour le corps. En effet, c’est un sport « porté » avec l’avantage d’être réalisé sans décharge c’est à dire sans impact lié au poids du cycliste avec de faibles conséquences sur les articulations (à l’inverse de la course à pied, source de nombreuses blessures liés aux impacts répétés sur le sol).
Malgré tout, une mauvaise posture sur le vélo peut amener à créer de « mini-traumatismes » si le cycliste n’est pas en parfait équilibre sur son vélo, qui peuvent vite se transformer en blessures (syndrome rotulien, lombalgie, tendinites…).
Vous avez compris là où je voulais en venir…
L’étude posturale (réalisée par un professionnel) a de nombreux bénéfices…
Il existe de nombreuses enseignes qui proposent des études posturales, avec différentes techniques et compétences.
Vous avez d’ailleurs peut être eu la chance d’en faire une lors de l’achat de votre vélo !
Pour ma part, j’ai acheté le mien d’occasion et j’ai pu tester il y a 2 ans une étude posturale chez une distributeur connu (dont je tairais le nom !), sans réels bénéfices… Quelques prises de côtes, 15mn de Home Trainer et 200 euros plus tard c’était fini. Bof bof !
Il y a presque autant de distributeurs / magasins de vélo que de manières de mener une étude posturale… Et le choix devient vite une galère !
Un article très bien fait du magazine “Le Cycle, N°535” détaille toutes les techniques et technologies proposées pour une étude posturale (vous la trouverez dans la bibliographie de cet article).
Pour synthétiser voici d’après moi les critères les plus importants pour choisir & différencier les types d’étude posturale :
Le magasin propose deux types de formule pour l’étude posturale :
Pour ma part j’ai choisi celle avec les semelles (tant qu’à faire…!) qui permettent d’améliorer le contact entre le pied et les chaussures, facilitant la poussée et le confort !
J’ai été accueilli par Alex, un des deux frères fondateurs du Triathlon store et ancien cycliste professionnel.
Il n’existe pas de diplôme à proprement parlé sur ce métier, c’est d’abord l’expérience (et le matériel associé) qui permet d’avoir de bons résultats… Avec lui, je pars rassuré !
J’arrive dans ce beau magasin et un café plus tard me voilà rendu dans l’arrière boutique dédiée aux études posturales avec :
Bon concrètement, comment ça se passe ?
Après un avoir fait un premier point sur les compétitions à venir, mon vélo et mon niveau en cyclisme. On passe aussi rapidement en revue les différentes douleurs que je peux ressentir sur le vélo.
C’est parti !
Le vélo de test étant équipé d’un capteur de puissance SRM (une référence sur le marché), Alex me communique ma puissance et le nombre de répétitions moyen réalisé pendant cet échauffement. Résultat ; 182 Watts à 90 RPM.
L’idée ici est de voir dans quelle mesure les évolutions des réglages du vélo permettront de gagner progressivement en puissance.
Si ça vous intéresse, vous trouverez ici un article plutôt bien fait sur la puissance moyenne des cyclistes pro selon la durée de l’effort et leur PMA. C’est assez bluffant, les pros ont une puissance comprise entre 288 et 320 watts lorsqu’ils sont en endurance modérée (jusqu’à plus de 1 300 watts sur 1mn !)…
C’est confirmé, je ne serai jamais cycliste pro 🙂
Toujours sur le vélo test, Alex prend le temps d’observer mon pédalage, ma cadence, ma posture sur le vélo…
De temps en temps il m’arrête pour effectuer un changement, bouger la hauteur de selle, son recul, la potence… Et à chaque fois il me demande mon ressenti sur chaque changement réalisé.
N’oublions pas que le plus important reste son propre ressenti, les outils de mesure de puissance ne sont pas là que pour confirmer l’impact sur la performance !
Et c’est assez dingue parce qu’à chaque changement, je ressens que je me sens de mieux en mieux, plus à l’aise sur le vélo, plus efficace !
Et le résultat est là… 1h de vélo plus tard, après avoir testé les différentes positions (mains sur les cocottes, mains dans le cintre, allongé sur les prolongateurs), ma puissance moyenne est passé à… 230 Watts avec une cadence à plus de 110 RPM (une cadence que je n’atteignais jamais sans être à bout de souffle même sur un petit braquet !)
Bon encore un fois, la puissance est un simple indicateur. Alex me confirme que tout le monde n’atteint pas un gap de puissance aussi élevé après une étude posturale (+50 Watts pour ma part) !
Après c’est sur, l’enthousiasme de l’exercice peut aussi jouer un peu sur les Watts… Même si j’ai quand même veillé à garder un niveau d’effort stable !
Ca fait maintenant 2 heures que je suis dans le magasin, un peu plus d’une heure sur le vélo avec une position qui me convient parfaitement…
Il est temps maintenant de répliquer les mesures sur mon propre vélo. Et pour ça Alex s’occupe de tout, même de changer ma potence, trop courte pour ma nouvelle position.
Il m’explique étape par étape les changements qu’il réalise pour que je puisse le refaire moi-même par la suite, accompagné de ma petite fiche personnalisée qui résume toutes mes mesures !
Il va maintenant falloir habituer les muscles à cette nouvelle position, de préférence avec de gros braquets pour plus d’efficacité et de rapidité !
Je ressors ravi et impatient de tester ces nouveaux réglages.
C’est en effet une très bonne expérience, s’appuyant sur l’expertise d’Alex, un habitué de ce genre d’exercice. En plus le fait d’être positionné sur un vélo avec un capteur de puissance permet aussi de bien se jauger et de se rassurer sur l’efficacité du test – même si parfois, un peu enthousiaste, on peut appuyer plus sur les pédales sans se rendre compte 🙂
Encore une fois, choisir l’endroit de son étude posturale va dépendre du mix recherché entre :
Ici j’ai clairement pu trouver un bon mélange entre ces deux paramètres !
L’industrialisation de l’agriculture et l’agroalimentaire nous ont facilité la vie en offrant sécurité alimentaire (en tout cas en partie) et en réduisant le prix d’accès à certains aliments.
Toutefois cette industrialisation a aussi largement changé nos habitudes alimentaires – en y ajoutant de nombreuses substances controversées – en nous habituant à la nourriture « plaisir » extrêmement sucrée – salée… Le tout avec énormément de gras saturés (huile végétale de mauvaise qualité – trop riche en oméga 6 – inflammatoire pour le corps)…
Qu’en est-il pour une alimentation sportive adaptée ? Quels sont les aliments à éviter et à privilégier ?
Enfin, le blé et le lait ont pendant très longtemps eu bonne presse – largement soutenus par les gouvernements et les lobbies agro-industriels…
Aujourd’hui on se rend compte que le blé (dont l’ADN a été plusieurs fois modifié passant de 14 chromosomes à son origine à 42 actuellement – que l’on doit casser pétrir et cuire pour que ce soit « consommable »), le gluten qu’il contient (permettant de pétrir la pâte plus facilement) ajouté allègrement dans de nombreux plats pour les rendre plus onctueux, son indice glycémique élevé (= contient des sucres qui font rapidement monter le niveau d’insuline fortement dans le sang) a des incidences fortes sur l’accumulation de graisses et une mauvaise digestion, sans apport significatif de nutriments.
Le lait (de vache) quant à lui, est riche en calcium mais est aussi loin « d’être notre ami pour la vie ». Outre sa digestion inadaptée aux humains (seuls les laits provenant d’animaux proches de notre taille – comme la chèvre sont digestes) le taux de calcium élevé n’est pas complètement assimilé par le corps et son excès limite l’absorption des minéraux comme le magnésium et peut même aller jusqu’à former des caillots dans le sang – responsable de nombreux cas d’infarctus.
Résultat de l’alimentation des temps modernes ; Hausse de l’obésité, du diabète, des infarctus…
Et sans même aller jusque-là… De « simples » symptômes désagréables : fatigue, reflux gastriques, difficultés pour digérer…
Cet article n’a pas pour vocation à être exhaustif ni de reposer sur de longues argumentations scientifiques (rien ne remplacera l’expertise d’un médecin) … Mais d’essayer de résumer quelques conseils et bonnes pratiques simples que j’ai pu découvrir via de nombreuses lectures sur la nutrition, en particulier sur l’alimentation sportive…
Et surtout après avoir totalement changé mon alimentation sur les 6 derniers mois… Pour me sentir tellemeeeeeent mieuuuux !!!!
Je suis convaincu que l’alimentation reste le premier médicament pour prévenir les maux du quotidien, surtout pour les sportifs !
« L’alimentation est propre à chacun et aucun régime miracle ne saura être adapté à vous tel quel… Il faut savoir tester, se tromper et être patient… Peu importe si vous voulez perdre du poids, en gagner ou tout simplement vous sentir mieux ! »
Toutefois, il existe certaines règles simples pour débuter une alimentation (sportive ou non) saine…
Le matin :
Le midi / le soir :
Le soir, essayez de manger « plus léger » et 2 à 3h avant d’aller vous coucher pour éviter de digérer pendant votre sommeil, qui doit plutôt être réservé à la détoxification du corps.
Consommez aussi de préférence vos fruits en dehors des repas pour maximiser leur absorption. Par exemple, les fruits sont parfaits avant une sortie sportive – assimilé en 30 mn par l’organisme, ils vous fourniront toute l’énergie nécessaire !
Voilà pour ce premier article dédié à l’alimentation sportive (valable pour les moins sportifs aussi). N’hésitez pas à commenter si cet article vous a plus, d’autres vont bientôt arriver !